Un baiser en Mondovision : Le scandale qui secoue le football Espagnol.

Madrid, le 26 août 2023 – L’Espagne, pays connu pour son amour du football, se trouve aujourd’hui au cœur d’un scandale qui secoue non seulement le monde du sport, mais aussi la politique nationale. L’affaire du “kissgate” impliquant Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole de football, et la joueuse étoile Jenni Hermoso, a pris des proportions inattendues et déclenché un débat passionné sur la ligne entre le respect et le comportement inapproprié dans le sport.

Onze jours après le scandale qui a fait les gros titres de la presse nationale et internationale, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a finalement brisé le silence qui pesait sur cette affaire. Dans un communiqué publié hier, il a déclaré que le baiser forcé de Rubiales à la joue de Jenni Hermoso “n’aurait jamais dû se produire” et qu’il avait “gâché” la victoire des Espagnoles lors du Mondial. Une déclaration qui a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme.

Ce qui rend cette affaire encore plus complexe, c’est la réaction de Luis Rubiales lui-même. Malgré la pression croissante pour sa démission, il a catégoriquement refusé de quitter son poste à la tête de la fédération espagnole de football. Cette résistance obstinée l’a conduit à une suspension de quatre-vingt-dix jours par la FIFA, une décision sans précédent qui souligne la gravité de l’incident.

En outre, le gouvernement espagnol a déposé une plainte formelle auprès du Tribunal administratif des sports (TAD) contre Rubiales. Si le TAD décide en faveur du gouvernement, cela pourrait forcer Rubiales à renoncer à son poste de président de la fédération espagnole de football, ajoutant une dimension politique à ce scandale sportif.

Pour mieux comprendre les implications de cette affaire, nous devons nous rappeler que Luis Rubiales est un personnage clé dans le monde du football espagnol. Il est l’homme qui a contribué à ramener la victoire à l’équipe nationale lors du dernier Mondial, une réalisation qui a fait de lui un héros dans tout le pays. Cependant, le “kissgate” a jeté une ombre sur ses réalisations passées et a soulevé des questions sur sa capacité à diriger le football espagnol de manière adéquate.

De plus, cette affaire a mis en lumière des problèmes plus larges de respect, de comportement et d’éthique dans le monde du sport. Le débat fait rage sur la ligne entre l’affection et l’intrusion, entre la célébration et l’humiliation. Les joueuses, tout comme les joueurs, méritent d’être traités avec dignité et respect, et cela s’applique aussi bien sur le terrain que dans les coulisses.

Le “kissgate” est un rappel brutal que le sport est plus que des buts et des victoires, c’est aussi une représentation de nos valeurs et de notre comportement en société. Le monde observe maintenant attentivement comment l’Espagne gérera cette crise, et si le football espagnol pourra retrouver sa réputation d’excellence, non seulement sur le terrain, mais aussi dans la façon dont il traite ses athlètes et ses dirigeants.

Dans l’attente de la décision du TAD et des prochains développements de cette affaire, le monde du sport retient son souffle, se demandant si le “kissgate” deviendra un tournant majeur dans l’histoire du football espagnol et un catalyseur pour un changement durable dans le comportement sportif. Une chose est certaine, cette histoire est loin d’être terminée.

Source : Le Monde avec AFP : Après le baiser forcé de Rubiales, le président de la FIFA sort de son silence : « Cela n’aurait jamais dû se produire », Publié le 31/08/23. https://www.lemonde.fr/football/article/2023/08/31/apres-le-baiser-force-de-rubiales-le-president-de-la-fifa-sort-de-son-silence-cela-n-aurait-jamais-du-se-produire_6187309_1616938.html

“Les présidents des Fédérations régionales du football espagnol, convoqués par le président par intérim de la Fédération, ont demandé lundi la démission immédiate de Luis Rubiales, qui fait l’objet d’une enquête préliminaire pour agression sexuelle après avoir donné un baiser forcé à l’internationale Jenni Hermoso. Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne, était sur France 24 pour évoquer la situation”. #Rubiales #football #espagne