Le sport… Ce merveilleux monde où la politique se mêle allègrement à l’athlétisme.
Qui aurait pu imaginer qu’un simple maillot pouvait déclencher une telle tourmente au sein du monde du football ?
On aurait presque cru qu’il s’agissait d’un match diplomatique entre nations, où chaque geste et chaque décision sont scrutés avec une attention digne d’une conférence sur les relations internationales.
Mais voilà, le sport c’est politique, paraît-il.
Mais voilà, que des ministres s’invitent sur les plateaux télévisés pour sermonner les clubs et les joueurs récalcitrants. On se croirait presque dans une séance parlementaire, avec des débats enflammés et des appels à la sanction.
La lutte contre l’homophobie est noble, certes, mais doit-on pour autant transformer les stades en tribunaux où les joueurs sont jugés non pas sur leurs performances sportives, mais sur leur adhésion à une cause ?
Et pendant ce temps, les joueurs se retrouvent pris au piège de cette tourmente médiatique. Certains refusent de porter le fameux maillot arc-en-ciel, invoquant leurs convictions personnelles.
Mais voilà, la parole est censurée, et l’opinion dissidente est rapidement qualifiée de « nulle » et « anachronique ».
Les joueurs sont-ils condamnés à être des porte-paroles d’une cause, qu’ils le veuillent ou non ?
Mais au-delà de cette polémique, il est temps de se rappeler que le sport devrait avant tout être un terrain de jeu, un espace où les passions s’expriment et où les performances sportives priment sur les prises de position politiques.
Ne nous trompons pas de combat, et laissons aux sportifs la liberté d’exprimer leurs opinions, qu’elles soient en accord ou en désaccord avec les convictions de certains. Car après tout, le sport n’est-il pas censé rassembler, divertir et faire vibrer, au-delà des clivages et des luttes politiques ?
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