« Put*** de m***, il faut faire quelque chose ! » s’exclame sarcastiquement le chroniqueur de « Die Zeit » en découvrant le plan du maire de Béziers, Robert Ménard, pour lutter contre les crottes de chien non ramassées.
Un fichage ADN canin pour traquer les propriétaires négligents, vraiment ? Cette nouvelle mesure prise par Robert Ménard n’est pas passée inaperçue jusqu’à Hambourg, où l’hebdomadaire allemand publie son hilarante consternation.
Le maire de Béziers, visiblement obsédé par les déjections canines, a décidé le 12 mai d’instaurer un passeport génétique obligatoire pour tout chien se promenant en centre-ville. Le but ? Faire payer les propriétaires irresponsables qui laissent les crottes de leurs toutous sur la voie publique.
Quel scénario ! On imagine déjà des contrôles ADN canins aux coins des rues, des enquêteurs armés de cotons-tiges cherchant des traces de culpabilité sur les trottoirs. La chasse aux propriétaires négligents promet d’être épique !
Mais ne nous trompons pas, cette mesure de haute importance ne doit en aucun cas faire oublier les véritables problèmes auxquels les citoyens font face. Les crottes de chiens sont-elles vraiment la priorité absolue de la ville de Béziers ? Ne devrait-on pas plutôt se concentrer sur des questions plus urgentes comme l’éducation, la santé, ou l’environnement ?
Pour Robert Ménard, maire autoproclamé chasseur de crottes, on peut se demander si cette nouvelle mesure est réellement la preuve de son autoritarisme débridé. Quoi qu’il en soit, l’annonce de cette initiative a certainement provoqué quelques fous rires chez nos voisins allemands.
Mais attendez, c’est peut-être un malentendu ! Peut-être que Robert Ménard est un visionnaire. Peut-être que dans un futur proche, le monde entier s’agenouillera devant son génie, en prenant exemple sur Béziers pour régler les plus grands problèmes de l’humanité. Qui sait, peut-être qu’un jour, grâce à lui, les crottes de chiens seront reléguées au rang de simple anecdote historique, et qu’un monde meilleur émergera, plus propre et plus harmonieux.
En attendant, le passeport génétique canin de Béziers restera comme un brillant exemple de la grandeur des politiques municipales. Robert Ménard, le maire qui défie le temps et l’espace pour traquer les déjections canines, a certainement gagné sa place dans l’histoire, même si cela se fait au détriment de l’absurde.
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