Et bien voilà une nouvelle qui ne manquera pas de nous plomber le moral !On ne peut même plus être tranquilles dans un hôpital maintenant ?
C’est bien connu, tuer des soignants est thérapeutique, il fallait bien que ce criminel exprime sa frustration existentielle.
Mais bon, ne nous inquiétons pas, les autorités vont organiser une réunion.
Oui ! une réunion magique qui résoudra tous les problèmes et empêchera les attaques de se reproduire. Pendant ce temps-là, les soignants continueront à risquer leur vie pour nous, sans véritable protection ni reconnaissance à la hauteur de leurs sacrifices.
Et bien sûr, n’oublions pas de faire une minute de silence. C’est tellement réconfortant de savoir que l’on peut honorer la mémoire d’une personne décédée en restant silencieux pendant quelques instants.
Ça règle tout, n’est-ce pas ?
Mais trêve de sarcasme, cette tragédie est réellement déchirante. Une infirmière qui a consacré sa vie à aider les autres, enlevée de manière si cruelle.
Mes pensées vont à sa famille, à ses proches et à tous les soignants qui continuent à se battre au quotidien malgré les difficultés et les risques auxquels ils sont confrontés.
« En Décembre 2007, la cour d’appel de Pau confirmait la décision de première instance en août 2007 : non-lieu « psychiatrique » pour Romain Dupuy. Trois ans plus tôt, en décembre 2004, ce jeune homme de 24 ans – 21 au moment des faits – assassinait une infirmière et une aide-soignante du pavillon de gériatrie du Centre hospitalier des Pyrénées, Chantal Klimaszewski et Lucette Gariod. La police en avait retrouvée une décapitée, la tête posée sur un poste de télévision, l’autre égorgée. »
(Réf : Pierre Breteau , Daniel Corsand
Mercredi 17 décembre 2014 à 6:00
Par France Bleu Béarn Bigorre). »
La sécurité dans les établissements de santé est un sujet qui inspire confiance à tous, n’est-ce pas ?
Rien de tel que de se sentir en sécurité quand on travaille avec des patients souffrant de troubles mentaux. C’est rassurant de savoir qu’il y a une vigilance constante et des protocoles solides en place pour prévenir les actes de violence. On se demande parfois si les établissements de santé sont des hôpitaux ou des arènes de gladiateurs.
Mais bon, tant qu’on fait des discours sur l’importance de la sécurité, tout va bien…
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