Algues vertes : Le film engagé qui révèle « LE » scandale écologique, en salles depuis le 12 Juillet.

Dans un élan cinématographique percutant, le réalisateur Pierre Jolivet offre une immersion saisissante dans les méandres d’un scandale écologique aux conséquences désastreuses : les marées vertes qui empoisonnent la Bretagne depuis près de quarante ans. Avec son dernier film, intitulé « Algues vertes » et attendu en salles le 12 juillet, Jolivet retrace avec fougue le combat mené par la journaliste Inès Léraud contre cette catastrophe environnementale.

Dès les premiers plans, le décor est planté avec une mise en scène envoûtante, et le réalisateur s’emploie à ne pas détourner les yeux des ravages causés par l’élevage intensif sur les écosystèmes bretons. Ce long métrage engagé évoque avec une justesse troublante les causes, les rouages et les conséquences dramatiques de ces marées vertes qui polluent plages et estuaires, laissant une odeur putride de désolation.

Pierre Jolivet a été inspiré par la lecture de la bande dessinée éponyme d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, dont le film est une adaptation magistrale. Avec une narration fluide et des images saisissantes, le réalisateur met en lumière le combat acharné de la journaliste, délicatement interprétée par Céline Sallette, qui mène une enquête implacable sur les ravages de l’épandage de lisier par les exploitations agricoles.

« Algues vertes » rend un hommage poignant à l’abnégation des lanceurs d’alerte et des victimes de cette catastrophe écologique, tout en dénonçant avec subtilité les mécanismes de fabrication du silence par certaines organisations, telles la FNSEA.

Le film explore de manière saisissante comment ces entités peuvent faire taire une population, museler des élus et maintenir un modèle agricole hautement nocif sur les plans humain et écologique.

Tel un thriller engagé, « Algues vertes » promet de sensibiliser le grand public aux failles du système agricole intensif. En cette période estivale de 2023, alors que les algues vertes continuent de souiller les plages des Côtes-d’Armor, le film résonne comme un cri d’alarme, une prise de conscience nécessaire face à l’urgence environnementale qui nous entoure. Avec une puissante portée émotionnelle et une réflexion percutante, « Algues vertes » s’impose comme un appel à l’action pour préserver notre environnement et notre société.

Un rendez-vous cinématographique à ne pas manquer pour les amateurs de films engagés et les défenseurs de la nature.

Les algues vertes en Bretagne : Un étrange ballet écologique répété chaque hiver

Comme un étrange ballet saisonnier, la Bretagne assiste à une scène récurrente à la fin de l’hiver : une procession de tracteurs s’activant sur les plages pour collecter des tonnes d’amas verts échoués. Ces curieux dépôts, surnommés affectueusement les « laitues de mer » en raison de leur apparence, sont en réalité des ulves, des algues vertes inoffensives lorsqu’elles sont immergées dans l’eau. Cependant, une fois exposées à l’air libre et en processus de décomposition, elles peuvent révéler leur côté nocif pour la santé.

Pour faire face à cette situation préoccupante, l’État français alloue chaque année aux collectivités locales des sommes allant de 600 000 euros à 1 million d’euros pour couvrir les frais de ramassage des algues vertes sur leurs communes respectives. Une mesure qui vise à prévenir les risques sanitaires liés à l’accumulation de ces algues sur les plages bretonnes.

En effet, si les ulves ne présentent aucun danger lorsqu’elles baignent dans leur élément naturel, leur décomposition en milieu terrestre peut libérer des gaz, dont le sulfure d’hydrogène, pouvant être néfaste pour la santé humaine. Ainsi, l’élimination rapide et méthodique de ces amas verts devient une priorité environnementale et sanitaire pour les autorités locales.

Ce curieux spectacle saisonnier reflète une réalité alarmante : la présence persistante d’algues vertes sur les plages bretonnes, témoignant des défis environnementaux auxquels la région fait face. Face à cette problématique complexe, les collectivités s’organisent pour préserver le patrimoine naturel de la Bretagne, tout en sensibilisant le grand public à l’importance de préserver notre écosystème marin.

Dans cette danse entre l’Homme et la Nature, il est essentiel de trouver un équilibre durable, afin de garantir la préservation de nos littoraux et la sécurité de nos citoyens. Les efforts conjugués des acteurs locaux et des autorités nationales sont autant de pas vers une cohabitation harmonieuse avec cet écosystème fragile, afin de protéger les richesses naturelles qui font la fierté de la Bretagne et de tout le littoral français.

Pour en savoir plus : https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/article/2023/07/25/pourquoi-les-algues-vertes-continuent-elles-de-proliferer-en-bretagne-comprendre-en-trois-minutes_6183281_6176282.html

André Ollivro, le lanceur d’alerte écologiste, rappelé à l’ordre par la Préfecture.

André Ollivro, le militant écologiste qui a acquis une notoriété nationale grâce à son rôle de héros dans le film « Les Algues Vertes », se retrouve de nouveau au cœur d’une controverse avec l’État. Le septuagénaire engagé a récemment reçu une lettre sévère de la préfecture des Côtes-d’Armor, le rappelant à l’ordre suite à sa présence sur une plage interdite d’accès.

En février dernier, André Ollivro s’était rendu, accompagné de plusieurs journalistes, sur la plage de la Grandville à Hillion (22), une région envahie par les algues vertes. Ce déplacement avait eu lieu dans le cadre du tournage de l’émission « 2050, le monde d’après », diffusée sur W9. Malheureusement, cette zone était classée comme interdite d’accès en raison de la présence dangereuse d’algues vertes, suscitant ainsi l’intervention de la préfecture des Côtes-d’Armor.

Le lanceur d’alerte, reconnu pour son combat acharné en faveur de l’environnement, se voit donc reprocher cette incursion dans un secteur restreint. Cette lettre de rappel à l’ordre semble être une mesure de mise en garde visant à prévenir de telles actions à l’avenir, afin d’éviter tout risque pour la sécurité publique.

Cette situation met en lumière le dilemme auquel sont confrontés les militants écologistes, partagés entre leur volonté de sensibiliser le public à des problématiques environnementales cruciales et le respect des règles établies pour préserver la sécurité de tous.

Alors qu’André Ollivro continue de militer pour la préservation des écosystèmes marins et la lutte contre les marées vertes, cette réprimande de la préfecture souligne l’importance de concilier l’engagement écologique avec le respect des normes établies pour préserver l’équilibre entre l’homme et la nature.

Malgré ce rappel à l’ordre, il est probable qu’André Ollivro et d’autres militants déterminés poursuivront leurs actions en faveur de la préservation de notre environnement, sachant que la défense de notre planète ne connaît pas de trêve.

Algues vertes. La rade de Brest s’asphyxie. « Il est urgent d’agir si l’on veut conserver les écosystèmes »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/video-algues-vertes-la-rade-de-brest-s-asphyxie-il-est-urgent-d-agir-si-l-on-veut-conserver-les-ecosystemes-2817425.html